Une chronique sur le monde parallèle du Balcon.
En images, son et poésie.

Je me suis penchée au Balcon au bout de la promenade, d’habitude masqué par un odorant mur de fleurs.
Elle a mis sa main gantée en barrière pour me faire reculer d’un pas.
« On dit que c’est là que le Monde était suspendu. » a-t-elle dit avec sa voix sucre d’orge.
« Ça, ce sont des lambeaux de ciel. »

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Écriture  Pauline Jupin
Collages  Tine Riis Andersen 
Création sonore 
Cédric Elisabeth 

J’avais ouvert mon coeur à Astre au sujet de mon Vertige, il m’avait alors admise dans son antichambre secrète. Il s’y trouvait un hublot à travers lequel on pouvait admirer un hologramme, une reconstitution de l’espace et de la Terre comme on pensait qu’elle avait été. J’y restais un temps indéfini envahie par un tricotage d’émerveillement, de stupéfaction et de spleen.

Je retrouvais une carte secrète du Balcon cachée dans les archives d’Astre, annotée par ses soins. Il y était fait mention de l’emplacement du Grand Pont. Je fermai l’atelier, l’antichambre. Mis le cap sur ce Finistère.